DANIEL BUREN

Publié le 23 octobre 2011 par pierre-art.over-blog.com

Sa biographie:

Daniel Buren, né le 25 mars 1938, est un peintre et sculpteur français dont les œuvres, exposées dans le monde entier, soulignent, contrarient ou mettent en valeur les caractéristiques des lieux qui les accueillent.

Après avoir étudié à l'Ecole Nationale des métiers, à Paris et obtenu son diplôme en 1960, il entreprend de nombreuses expérimentations sur la peinture, la sculpture et le cinéma. En 65, inspiré par une toile de store rayée, il met au point son vocabulaire artistique : des bandes verticales alternées blanches et colorées, de 8,7 cm de largeur, qu’il va répéter à l’infini et sur tous les supports (miroir, bois, verre, pierre, plastique…) et qui vont très vite devenir une signature à part entière.

En 1966, il crée avec les peintres Mosset, Parmentier et Toroni, le groupe BMPT, mettant leur travail en commun et utilisant la répétition systématique d’un même motif. Après la dislocation du groupe un an plus tard, Buren s’intéresse à l’affiche et au papier peint ; il commence à utiliser les bandes alternées comme « outil visuel », choisit différents supports et passe de la surface plane à la troisième dimension. Cela lui permet de mettre au point le concept du travail « in situ », c’est-à-dire d’une intervention artistique totalement liée au lieu dans lequel elle se trouve. A partir de cette époque, Buren connaît la célébrité, son œuvre se développe considérablement, elle devient plus diversifiée et colorée et les premières commandes publiques apparaissent au début des années 80.

L’artiste s’intéresse alors de plus en plus aux liens entre l’architecture et l’art. Son œuvre devient davantage tridimensionnelle, il travaille sur des dispositifs architecturaux toujours plus complexes, multipliant les jeux sur les matériaux et les couleurs ce qui donne souvent à son œuvre une impression d’éclatement.

En 2007, Buren reçoit le Pra, considéré par certains comme un Prix Nobel artistique.

Ses principales œuvres:

En 1886, sous la présidence de François Mitterrand et à la demande du ministère de la culture, Daniel Buren réalise « Les deux plateaux » (plus connus sous le nom de « colonnes de Buren ») que l’on peut trouver dans la cour d’honneur du Palais Royal, à Paris.

image8[1] Cette sculpture magistrale est composée de 260 colonnes octogonales, toutes rayées de blanc et de noir et de hauteurs différentes. Bien que cette œuvre soit classée monument historique, son installation à l’époque a fait l’objet d’une polémique nationale et a également contribué à établir la notoriété de l’artiste.

« Les trois cabanes éclatées en une » (ou « La cabane éclatée aux trois peaux ») crées en 1999, sont des espaces en forme de cube en trois dimensions dont certains éléments, que l’on peut assimiler à des portes ou à des fenêtres, sont projetés en ligne directe sur les parois du mur de la salle dans laquelle elles se trouvent.

Réalisées à l’aide de matériaux divers (bois, plexiglas de couleur, verre, miroir, toile rayée montée sur châssis, vinyle adhésif blanc de 8,7m de large…), ces trois cabanes s’imbriquent l’une sur l’autre comme des poupées gigognes. Cette œuvre, à l’intérieur de laquelle les visiteurs peuvent pénétrer et se promener, est exposée au Musée d’art moderne de Lille.

Pour la commémoration du 10^èmeanniversaire du Musée Guggenheim à Bilbao en Espagne, Buren a réalisé en 2007, « Les arcs rouges », une gigantesque sculpture située sur le Pont de la Salve, à côté de la tour du Musée.

Cette œuvre qui contribue à enrichir le patrimoine artistique de la ville, est con Daniel_Buren.EUParsys.0004.Image.Image-1-.jpg stituée de deux énormes arcs rouges dont les bords extérieurs portent des rayures verticales blanches et noires qui occultent un élément lumineux.